Elle est plus ou moins présente dans tous les vergers. Sa propagation est favorisée par un microclimat humide, ou lors des années particulièrement pluvieuses.
Localisation et périodicité :
Cette maladie se développe à partir du début de la floraison (surtout par printemps pluvieux) et durant toute la période de développement des fruits sur les arbres.
Elle est localisable sur les fleurs, par un dessèchement de ces dernières qui servent de portes d’entrée à la maladie.
On peut observer également un dépérissement de l’extrémité des rameaux ou éventuellement des branches entières dans les cas les plus graves.
Sur le fruit la maladie est le plus facilement repérable, mais c’est souvent trop tard pour intervenir, préparez vous pour l’année prochaine. Il s’agit alors de pourriture brune molle plus ou moins généralisée sur l’ensemble du fruit, à n’importe quel stade. La maladie forme des cercles concentriques de coussinets blanchâtre à grisâtres souvent autour d’une blessure parfois même légère. Ensuite le fruit se dessèche et se ratatine (momification) et reste le plus souvent attaché à l’arbre jusqu’au printemps.
Stratégie de lutte :
Maintenez des distances de plantation suffisantes entre les arbres (variables selon les portes greffes), et des formes de conduite bien aérées, ainsi qu’une taille régulière d’éclaircie et maintenez la couronne ouverte.
Eliminez et détruisez des parties atteintes (rameaux et fruits momifiés).
Favorisez les variétés peu sensibles ou à floraison tardive.
Eviter tout type de blessure sur les arbres.
Eviter tout apport de foliaire contenant de l’azote, les purins de plantes...
Réalisez un éclaircissage des fruits, dédoubler les fruits qui se touchent (les années de forte charge on n’éclaircit jamais suffisamment les arbres).
Récolte par temps sec pour éviter la propagation du champignon.
Traitement cuprique à la chute des feuilles, au débourrement, peu avant floraison et juste après nouaison.
Pour la description des traitements à effectuer mois par mois se reporter au calendrier.
Le semis de raifort au pied des arbres ou la pulvérisation d’infusion de racines et feuilles sur fleurs ayant été endommagées par la pluie, gène la germination du Monilia (à essayer je n’ai pas de retour concret sur cette pratique).
Pulvérisation d’extrait de prêle dès la floraison.