Maladie au développement corrélé à certaines zones géographiques, et en relation directe avec la nature des sols et le climat.
Elle est également favorisée par des automnes humides, les gels     hivernaux et surtout les variations de températures importantes au     printemps.
 
Localisation et périodicité :
Sur le bois en fin d’hiver, au printemps et en été
Sur feuilles pendant le période de végétation
En hiver, des chancres gommeux brun rougeâtre apparaissent à la base     des rameaux et sur les charpentières. Le débourrement sur certains     rameaux devient difficile voire impossible plus tard au printemps,     induisant un flétrissement et un dépérissement subits de rameaux.
Sur feuilles, des tâches nécrotiques bordées d’un halo translucide peuvent apparaître mais sont difficiles à repérer.
Dans les cas les plus graves l’arbre peut dépérir complètement ou en     partie formant parfois des émissions de drageons de manière réactive   et   désordonnée.
 
Stratégie de lutte :
Toujours planter l’abricotier en situation abritée
Maintenez des distances de plantation suffisantes entre les arbres     5x4 m au moins, et des formes de conduite bien aérées, ainsi qu’une     taille régulière d’éclaircie et de maintien ouvert de la couronne.
Etre attentif au choix des variétés et porte-greffe en fonction du terroir où l’on se trouve
Bien raisonner sa fertilisation en évitant les excès (d’azote     notamment) et les à coups brutaux (comme par exemple ne fertiliser     pendant plusieurs années et apporter une grosse quantité de fumier en     une seule fois)
Eviter les blessures sur vos arbres et particulièrement avec les tondeuses ou débrousailleuses au niveau du collet
Eliminez et détruisez rapidement les parties atteintes en les brûlant
Désinfecter vos outils de coupe à l’alcool entre chaque arbre
En automne, badigeonner le tronc et les branches principales (voir recette)
Au printemps, curer les chancres et appliquer à nouveau le badigeon     au moins sur les plaies et si possible sur l’ensemble des branches
Les traitements cupriques réalisés contre la monilia participe à limiter l’apparition de cette maladie